Meurtre de la petite Catalea

Meurtre de la petite Catalea

Les funérailles de Catalea, une fillette de 19 mois tragiquement décédée, ont eu lieu à l’Avenue Chrysanthème, dans le quartier Flamboyant, à Petite-Rivière. La jeune victime avait été violemment projetée au sol le 1er janvier dernier par Josian Sylvio Edouard, un homme tristement connu dans la région pour son addiction à la drogue. Lors de cette cérémonie, les habitants du quartier ont partagé leurs témoignages avec le Défi Plus, faisant ressortir des perceptions contrastées à l’égard du suspect.

Certains résidents du quartier n’ont pas hésité à exprimer leur méfiance envers Josian, soulignant son comportement imprévisible lié à sa consommation de drogue. « Quand la drogue monte à la tête, il devient très violent, il reste en colère », confient-ils, exprimant leur peur vis-à-vis de l’individu. Toutefois, d’autres habitants sont profondément choqués par le drame, ne comprenant toujours pas ce qui a pu déclencher un tel acte. « Nous savons qu’il consomme des drogues, mais personne n’aurait imaginé que cela finirait ainsi », expliquent-ils. D’aucuns le décrivent même comme une personne « cool » et affirment qu’il avait une relation particulière avec la petite Catalea, qu’il chérissait et gâtait. « Souvent, il amenait l’enfant à la boutique et lui achetait des gâteaux », confient des témoins. Ces derniers ajoutent que Josian et Anouchka, la mère de l’enfant, vivaient sous le même toit, faute de place ailleurs, sans que cette cohabitation ne laisse présager une telle issue tragique.

Josian Sylvio Edouard, déjà fiché à la police pour possession de drogue et de multiples délits, avait été recherché pendant un certain temps. L’homme, qui faisait l’objet d’un procès, avait cessé de se présenter devant la justice comme l’exigeait sa liberté conditionnelle, et un mandat d’arrêt avait été émis contre lui. Il a été arrêté par la police de Petite-Rivière lors d’une opération dirigée par l’inspecteur Azor, le sergent Collet et le constable Genave.

Cette affaire tragique soulève de nombreuses interrogations et continue de choquer la communauté locale, où l’on peine à comprendre comment un tel drame a pu se produire dans un environnement jusque-là perçu comme relativement calme.